Les Activités De Hors Bilan Améliorent-Elles L’efficience Bancaire ? Une Vérification Empirique Dans Le Cas De La CEMAC.
Roland Frédéric Didier BANY

Abstract
La transformation de l’environnement bancaire observée ces trois dernières décennies dans de nombreux pays a eu, entre autres effets, l’accroissement de la concurrence entre les banques et induit, par ailleurs, un intéressement des banques pour les activités de « hors bilan ». La question est celle de savoir si le glissement des banques vers ce type d’activités leur assure plus d’efficience dans l’utilisation de leurs ressources physiques et financières. Pour répondre à cette préoccupation, on fait le choix d’une part, de l’espace CEMAC (Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale) comme champ d’investigation et d’autre part, de la théorie de l’efficience-X de Leibenstein (1966)) et l’approche de l’intermédiation (qui considère les dépôts comme des inputs) comme ancrage théorique. Par la suite, l’hypothèse d’une possible sousoptimalisation des ressources (physiques et financières) des banques est retenue et testée au moyen de la méthode d’enveloppement des données (DEA). Le bootstrap DEA est également utilisé pour détecter l’existence d’éventuels biais des estimateurs d’efficience bancaire. Les résultats obtenus montrent qu’avec la prise en compte des activités bancaires de hors bilan, le score moyen d’efficience technique au niveau de la CEMAC s’améliore.

Full Text: PDF     DOI: 10.15640/jeds.v3n3a3